Vous connaissez peut-être la phrase « Nous sommes ce que nous mangeons », titre d’un livre de Jane Goodall sur la relation de l’homme à la nourriture et à son environnement. Derrière cette formule qui semble toute faite se cache une réalité importante.
Ce que nous consommons nous constitue, au sens premier du terme !
Notre corps, ce véhicule exigeant
S’il est couramment admis que l’alimentation est notre carburant, on oublie qu’elle est également la matière première à partir de laquelle notre organisme fabrique tous les éléments nécessaires à son bon fonctionnement.
Renouvellement cellulaire, secrétions enzymatiques, hormonales, neurotransmetteurs… notre corps est en perpétuelle déconstruction et reconstruction ! Ces réactions biochimiques complexes qui prennent place en nous nécessitent un ensemble de nutriments et micronutriments (acides aminés, acides gras, vitamines, minéraux et oligo-éléments) qui doivent être apportés quotidiennement par l’alimentation au risque d’un métabolisme ralenti ou pathologique : fatigue, problèmes digestifs, prise de poids, peau sèche, troubles de l’humeur, inflammation, vieillissement prématuré…
Erreur de carburant
Quand notre alimentation est inadaptée, non seulement nous risquons des carences par manque d’apports mais nous risquons également une surcharge toxémique. Le corps va devoir prendre en charge les éléments délétères ingérés et pour cela il devra dépenser une énergie qu’il n’a pas toujours, sursolliciter le foie et aura besoin d’enzymes qu’il ne peut pas forcément produire (du fait des faibles apports en micronutriments).
Le manque de fibres, la consommation de produits transformés, raffinés, d’additifs, l’apport excessif d’aliments pro-oxydants, acidifiants et/ou inflammatoires caractéristiques de notre alimentation moderne, dérèglent de manière importante notre métabolisme en impactant notre microbiote, en déstabilisant notre système endocrinien (insuline, thyroïde, hormones sexuelles…), notre système immunitaire, en surchargeant notre foie…
On retrouve ainsi massivement dans notre société de nombreuses pathologies qu’une bonne alimentation aurait pu éviter : diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, hypothyroïdie, certains cancers, maladies inflammatoires et auto-immunes etc.
NB : Outre le type de produits consommés, leur qualité a toute son importance car étant en bout de chaîne alimentaire nous sommes directement impactés par la manière dont nous traitons la terre, les végétaux et les animaux. Ainsi les traitements phytosanitaires ou encore les additifs alimentaires et la médication des animaux d’élevage se retrouvent au final dans notre assiette. Le Bio non industriel est donc un choix judicieux pour bien se nourrir.
La prévention avant tout !
La prévention par l’hygiène de vie n’est certes pas à la mode dans une société où la facilité et l’exigence du résultat immédiat sont plus valorisés que l’effort de long terme. Elle a pourtant toute sa place et devrait être fortement encouragée comme solution à la saturation de notre système de santé et à son impuissance face aux maladies chroniques.
Bien sûr, tant que la pathologie ne s’est pas franchement installée il n’est pas facile de remettre en question son mode de vie : « Jusqu’ici tout va bien alors pourquoi changer les choses ?? ». C’est pourquoi le discours préventif de santé publique devrait être plus présent et massivement relayé par le corps médical : il est important que nous prenions collectivement conscience qu’il est fort peu probable de rester en forme sans adopter une bonne hygiène de vie selon les trois axes de la naturopathie : alimentation, activité physique et gestion émotionnelle qui agissent en symbiose pour conserver santé et vitalité !
Je suis là pour vous accompagner dans cette démarche, n’hésitez pas à me consulter pour vous aider à adopter les bonnes habitudes.